Comme je l'écrivais la semaine dernière, les casseroles s'allégent et disparaissent peu à peu. Le passé s'éloigne et laisse place à un présent inconnu et mystérieux. Un certain sentiment de vide m'enveloppe par moment.
Les événements douloureux sont pris en pleine face et la réalité est plutôt agressive mais du coup il y a moins cette notion de nivellement entre les bons et les mauvais moments. Je (re) découvre la puissance contenue dans chaque moment. Que je travaille, que je marche, que je discute, que je mange, que je dorme, j'ai le sentiment de vivre plus intensément chaque instant. La cigarette ruinait tout. J'avais l'illusion, perfide, d'avoir un moment à moi dans lequel je me retrouvais. Foutaises que cela car depuis de nombreuses années, à chaque fois que je m'en grillais, je me disais que ce serait bon d'arrêter !
C'est la défonce qui avait du bon, si je puis dire car cela permettait d'alterer cette fameuse réalité "agressive" mais à la longue, la défonce mène à une impasse : la dépression ou la mort.
J'aime trop la vie pour l'écourter sciemment et comme disait un humouriste célèbre : " Quitte à choisir, je préférerai mourir de mon vivant !"
Désormais, chaque soir est plus zen car moins d'alcool, moins d'agressivité, moins de soirées gâchées. Au contraire, en fait, c'est plus calme et plus studieux. Maintenant, quand je m'écroule, c'est de fatigue et non par ce que j'ai trop bu ou trop fumé !
La bonne semaine à tous !