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Journal de détox

Journal de détox

Vaincre les addictions


Alimentation, addictions et détox : constat

Publié par Taedwyn sur 7 Octobre 2016, 17:12pm

Alimentation, addictions et détox : constat

Aussi longtemps que je me souvienne, j'ai consommé de tout sans me poser de questions. Notre société me semblait alors la garante de nos vies et de notre sécurité ( j'ai déchanté depuis ! ). Quant je repense au "Tang" de mon enfance ( boisson en poudre au goût de jus d'orange ) ou au "Bolino", je ne me doutais pas un seul instant de ce que cela représentait en termes d'alimentation, de nutrition et surtout je ne voyais absolument pas la machine industrielle derrière tout ça.

Les années ont passé et non content de consommer sans réfléchir, je me suis mis à fumer, à boire et à tester toutes sortes de vitamines chimiques ou naturelles. Le temps passe avant U4UN premier déclic n'opère.

Ce déclic, je l'ai eu d'abord pour le tabac ( je reconnais, cela n'était pas difficile ) à la fin des années 90. J'ai su, par corollaire, que l'alcool n'était pas non plus la substance idéale. ( Entre black out et gueule de bois, j'en en fait l'amère expression ).

Pour l'alimentation, le déclic est venu plus tardivement. Il a fallu pour ça trois expériences distinctes :

La première fut l'adhésion à une AMAP de ma ville ( lorsque j'habitais en région parisienne.)

La seconde, la naissance de mes enfants ( premiers questionnements sur le type de lait à leur donner par exemple )

Et la troisième, enfin, fut le fait de quitter la ville et de "rencontrer" la campagne.

En bref, il a fallu du temps pour qu'émerge une réflexion sur le sujet.

L'ALIMENTATION

Lors de mes arrêts du tabac ( et de l'alcool ), j'ai souvent compenser par les biens faits de la cuisine. Je me disais que l'important était vraiment l'arrêt de la nicotine et de ses fichus goudrons et que prendre quelques kilos représentait pour moi un compromis bien acceptable.

Je suis gourmand mais aussi un poil cuisinier. Depuis que je suis parti vivre au vert j'ai eu la chance de me mettre régulièrement aux fourneaux. Autant l'écrire tout de suite, je suis un grand fan de la cuisine du terroir et je ne regarde pas vraiment quand j'ajoute de l'huile, du beurre et j'en passe. J'aime manger.

Aïe ! C'est là que ça se complique.

Après plusieurs mois de recherches et de réflexions, je n'ai pu que constater dans quel marasme alimentaire nous vivions. Au niveau industriel, il n'y a malheureusement rien à sauver ( Je vous invite à voir le documentaire " Notre pain quotidien" pour vous faire une idée ). Sauf que se nourrir de manière locale et bio n'est pas à la portée de tout le monde. Alors que faire ?

Et bien, se lancer dans une sorte d'enquête, d'aventure avec pour objectif un programme de détox efficace et, dans l'idéal, le moins contraignant possible.

J'ai analysé plusieurs types de régimes, les différences façons de s'alimenter mais aussi les corrélations qui existent entre alimentations et maladies chroniques ( maladies auto immunes, cancers ... ).

Je pense que j'y reviendrai plus précisément dans de futurs articles mais pour synthétiser, voilà ce que j'en retiens :

- La viande : elle coûte cher à la production, aucun respect de l'animal et en plus, comme elle est bourré de tout un tas de saloperies, elle est une cause inévitable de maladies. Cela, c'est valable pour celui qui en mange à tous les repas. Je suis un viandeux, j'aime ça, je me vois pas la bannir totalement de mon assiette. Par contre, je pense que la réduire drastiquement et de l'acheter le plus localement possible, c'est possible et j'en vois dès aujourd'hui la différence.

- Les produits laitiers : alors, personnellement, je ne consomme que du fromage. Je n'ai jamais aimé le lait et j'ai abandonné les yaourts à la sortie du lycée. Pour ce que j'en sais, le corps n'assimile qu'une toute petite fraction de ses constituants les plus intéressants ( Calcium ... ). Sa consommation génère cependant tout un tas de complications. Si l'on s'en réfère au régime crétois par exemple, la consommation de fromage de chèvre et de brebis serait un bon compromis pour l'amateur de pâtes cuites ou molles.

- les céréales : le souci, c'est qu'elles ont été modifiées depuis des lustres. La culture céréalière industrielle a réussi la gageure de faire passer la hauteur des plants d'1m50 à 80 cm. C'est tout dire de la transformation de la céréale. Le riz, cependant, étant de nature sauvage, rencontre moins de problématiques et provoque beaucoup moins de pathologies. Car ce qui est visé par les détracteurs de céréales, c'est principalement le gluten présent quasiment à tous les niveaux de l'alimentation. Personnellement, je connais pas mal d'intolérants au gluten et je dois dire que c'est pas méga marrant. Personnellement, je mange du pain et de la pizza. Pour le reste, je suis pas friand.

- Les produits transformés : alors, là, je met quasiment tout le reste ( exceptés fruits et légumes, pourtant gavés de pesticides ). Les jus, les conserves, les surgelés, les sauces, les bouillons, les plats préparés ( bien sûr ), la charcuterie, le fromage etc ... Le problème est assez simple : Pour produire de manière conséquence et s'enrichir comme il faut, il faut bien sacrifier deux, trois principes. A ce titre, la production industrielle nous propose à l'échelle alimentaire un cocktail tout aussi explosif que les additifs du tabac. ( nitrites, E101 et toute sa famille, colorants, acidifiants, conservateurs et patati et patata ). Que ce soit des chips, du coca, de la mayo, du ketchup, du nutella, du maïs en boite, y en pour tout le monde !

Et le grand gagnant actuel, dans cette affaire, j'ai nommé MONSANTO ( ou devrais je dire BAYER-MONSANTO, l'exemple le plus cynique du libre échange où une seule multinationale va enfin pouvoir contrôler toute la chaîne du cancer ! ).

Comme je l'ai souligné, je ne serai pas exhaustif car ce serait bien trop long, mais ces différentes recherches m'ont convaincu que ma détox devait se dérouler à plusieurs niveaux.

LE TABAC

L'addiction la plus débile de l'histoire de l'humanité. Le tabac ne sert à rien et à part rendre dépendant l'homme et la femme tout en les condamnant à des fins de vies douloureuses. Tout le monde en est conscient aujourd'hui et ce fléau devrait être endigué dans les plus brefs délais. Il le serait d'ailleurs ... si cela ne rapportait pas autant.

Je n'en dirais pas plus pour le moment mais pour celles et ceux qui veulent approfondir, vous trouverez dans ce blog toutes mes réflexions à ce sujet.

L'ALCOOL

Fascinant comme on retrouve de l'alcool dans quasiment toutes les cultures et ce, depuis des temps immémoriaux ! L'alcool est aussi un fléau mais sa dimension culturelle en fait un ennemi redoutable pour qui veut stopper sa dépendance. Et la société le sait bien. D'ailleurs, avez vous remarqué que de tous les produits de consommation, l'alcool est celui qui a connu la plus faible inflation depuis le passage à l'euro ?

Je suis convaincu qu'avoir des citoyens dépendants et drogués, ce n'est pas ce qui dérange le plus les gouvernants ... bien au contraire et quoi qu'en dise ....

Cannabis, morphine et autres délices

A ce sujet, et pour avoir testé pas mal de produits, je suis tout à fait d'accord pour dire que certains sont dangereux et mortels mais il serait intelligent de ne pas tout mélanger.

A ma connaissance, personne n'est mort d'avoir fumé trop de pétards ( du moins directement liés ). Je n'en dirais pas autant des opiacés et des drogues chimiques ( LSD, extasy ... ). Je ne suis pas un fervent défenseur du cannabis mais faisons juste la par des choses. Ce qui est sûr, ce qu'est l'absorption de ces produits ne peut laisser, à terme, le corps indifférent. Pour ma part, j'ai longtemps consommé du cannabis ( en gros de 15 à 35 ans ) et j'ai pu arrêter sans la moindre contrainte ( merci l'alcool comme alibi de substitution ).

Aujourd'hui, après réflexion, je serai presque tenté de revenir au cannabis pour lâcher définitivement l'alcool ... tant les effets sont différents.

La détox

Pour parvenir à l'état d'esprit dans lequel je suis aujourd'hui, il m'a donc fallu passer des heures à étudier tout cela. Car le plus important est d'entamer cette démarche avec lucidité et envie d'y aller. Car je sais aujourd'hui pourquoi j'ai tant échoué : je n'ai jamais réussi à vivre les arrêts autrement que comme des contraintes.

Aujourd'hui, si je décide de moins manger de viande, de ne plus boire ou d'arrêter de fumer, je le fais de manière sereine, sans plus aucune contrainte. Juste en connaissance de cause et en accord avec cela.

Le processus de détox sera long car j'ai décidé de ne pas me brutaliser ( je trouve cela absurde et probablement voué à l'échec ) mais je n'ai non plus l'intention de laisser couler et de voir ce qui se passe. J'ai l'intention me secouer un peu, tout de même. Il le faudra.

A partir de lundi, je tenterai régulièrement de vous part de cette nouvelle expérience. Nous verrons ensemble le temps que cela prend, les effets, ce que cela engendre comme réflexion sur le vivant et la façon comment notre société le perçoit.

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M
Bravo pour cet article.<br /> Je suis d'accord sur le fait que l'alimentation (la nutrition) joue un impact important sur l'addiction (le professeur Gabriel Perlemutter travail sur ce sujet dans son laboratoire).<br /> <br /> En tant que coach, j'ai d'ailleurs créé un programme qui inclut la nutrition, ce que peut de méthode de sevrage font. Pour en savoir plus, venez visiter mon blog : www.stoptabac.net<br /> Et je vous invite à suivre ma formation GRATUITE : https://formation.stoptabac.net/inscription-a-la-formation<br /> A bientôt!
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T
Merci pour ce retour mais pour le moment, je n'envisage pas d'autre façon de faire que celle que j'entreprends : c'est à dire, à ma façon !

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